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Trois ans après la légalisation de l'euthanasie passive en Corée du Sud, le nombre de sud-Coréens ayant exprimé leur intention de faire stopper les traitements prolongeant la vie a progressé de presque 220 000 en un an pour approcher les 800 000. Les patients en phase terminale qui ont réellement pris cette décision sont estimés à 135 000.
D’après les données médicales publiées aujourd’hui, ceux qui font le choix de « mourir dans la dignité » ne cessent d’augmenter depuis l’entrée en vigueur de la loi en question. Celle-ci permet aux patients en phase terminale d'une affection grave ou incurable de décider de poursuivre ou non les traitements nécessaires au maintien de la vie, dont la réanimation cardio-pulmonaire, le placement sous appareil respiratoire, l'hémodialyse et les traitements contre le cancer.
Le nombre cumulé de patients qui ont exprimé d’avance leur souhait d’y recourir s’est élevé à 790 193 en décembre dernier. Les femmes représentent 70 % du total. Selon les tranches d’âge, ce sont les plus de 60 ans qui constituent la majorité, avec 88 %.
57 512 patients ont déjà établi avec leur médecin un plan précis visant à suspendre les traitements de soutien de la vie. Et 134 945 patients en phase terminale ont décidé de passer à l’acte, dont près de 60 % étaient des hommes contre environ 40 % de femmes.