Hier, lundi, le bilan des nouvelles contaminations au COVID-19 d’origine locale a fait état de 285 cas. Un chiffre relativement faible en raison de la diminution du nombre de dépistages le week-end. De fait, cette dernière semaine, 424 infections domestiques en moyenne ont été identifiées chaque jour. Il s’agit d’une progression de 10,5 % par rapport à la semaine précédente.
La patronne de l'Agence pour le contrôle et la prévention des maladies (KDCA), Jeong Eun-kyeong, a précisé que dans la majorité des régions hors celle de Séoul, le nombre de cas supplémentaires était reparti à la hausse. Et d’ajouter que la propagation du virus a particulièrement été importante dans les provinces de Chungcheong et de Jeolla, en raison des clusters liés aux établissements scolaires gérés par une association missionnaire.
Autre source d’inquiétude : en janvier, le traçage de l’origine de la contamination de 3 300 patients n’était pas possible, et sept nouveaux cas de variants très contagieux ont été détectés depuis le 25 janvier au pays du Matin clair : quatre britanniques, un sud-africain et deux brésiliens.
Le gouvernement a pourtant laissé ouverte la possibilité de desserrer le cordon sanitaire, avant même le début des vacances de Seollal, le Nouvel an lunaire qui tombe le 12 février. Mais avant cela, il faut s’assurer que la situation entre dans une phase stable cette semaine.
Et à propos du vaccin AstraZeneca, dont l’efficacité pour les plus âgés a été mise en doute, la majorité des membres d’un groupe d’experts sud-coréens avaient avancé que son administration sur les plus de 65 ans serait possible, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (MFDS).