Sur fond de stagnation du nombre de nouveaux patients affectés par le COVID-19, qui oscille chaque jour entre 300 et 500, le gouvernement a mis en garde contre les facteurs de risque susceptibles de provoquer une 4e vague en mars ou en avril. Il s’agit de la légère progression du taux de reproduction de l’épidémie, de l’identification de nouveaux variants dans le pays ainsi qu’un éventuel relâchement de la vigilance suite au lancement de la campagne de vaccination.
Dans ce contexte, le pourcentage de personnes ayant développé des anticorps face au coronavirus s’est avéré nettement inférieur à celui d’autres Etats. En effet, d’après les autorités sanitaires, il était de 0,09 % l’an dernier, soit cinq individus seulement sur les 5 284 étudiés, contre 10 % dans certains pays. Ce faible taux s’expliquerait par l’efficacité du contrôle préventif mis en place depuis plus d’un an. Et la présence d’anticorps chez ceux qui n’ont pas été soumis à un test de dépistage laisse supposer l’existence d'asymptomatiques non identifiés.
D’autre part, conscient du respect des gestes barrières inévitable avant la formation de l’immunité collective, le Premier ministre Chung Sye-gyun a ordonné, hier, d’élaborer les mesures de restriction conformes aux avis des citoyens.