En propagation rapide dans de nombreux pays, le variant indien du COVID-19, baptisé « Delta », inquiète aussi en Corée du Sud, d’autant qu’il est connu comme étant 1,6 fois plus contagieux que la souche britannique, dite « Alpha ».
Les autorités sanitaires n’excluent pas la possibilité que la nouvelle mutation indienne soit désormais dominante dans le pays du Matin clair aussi. Du coup, elles se sont déjà mises à travailler pour plancher sur des mesures de lutte.
A en croire les autorités sud-coréennes et les médias étrangers, jusqu’à présent, le variant Delta a été détecté dans pas moins de 80 pays. Il est responsable de 90 % des nouveaux cas confirmés au Royaume-Uni et de plus de 60 % à Lisbonne, la capitale du Portugal. Et aux Etats-Unis, il représente près de 20 % des infections, et celles-ci doublent toutes les deux semaines.
En Corée du Sud, la souche britannique Alpha représente 84,8 % et le Delta 8,5 % des contaminations liées aux variants. Mais la situation peut s’inverser, compte tenu de la fulgurante progression du second. Les cas du Delta ont été détectés pour la première fois à la mi-avril. Neuf voyageurs arrivant d’Inde ont alors été testés positifs au virus. En deux mois, leur nombre cumulé est monté à 190. Et 66 autres cas sont eux aussi reconnus par lien épidémiologique.
Des experts prévoient que le Delta pourrait bien s’imposer comme le variant dominant sur le territoire sud-coréen aussi. Le gouvernement croit, quant à lui, que la vaccination pourra endiguer, dans une certaine mesure, la propagation des mutants, dont le Delta. Il renouvelle donc son appel à la population pour recevoir un vaccin anti-COVID.