Trois des quatre activistes de la ville sud-coréenne de Cheongju ont été placés, ce lundi, en détention provisoire pour violation de la loi sur la sécurité nationale, une loi anti-communiste. Ils sont soupçonnés d’avoir mené une campagne contre les achats par la Corée du Sud d’avions de chasse américains, et agi sur ordre de Pyongyang.
Quatre jours plus tard, les détails liés aux chefs d’accusation contre eux sont connus. Les trois activistes ont été accusés d’espionnage stipulé par l’article 4 de la loi sur la sécurité nationale. Le degré plus sévère au regard de la loi. Il est appliqué aux membres d’organisations qui agissent contre l’Etat ou à ceux qui reçoivent des instructions, avant d’effectuer une mission donnée. La condamnation peut aller jusqu’à la peine capitale ou à la réclusion à perpétuité.
Le mandat d’arrêt demandé par les services secrets et la Police contre les quatre activistes fait aussi état du fait que ceux-ci ont rencontré à plusieurs reprises des agents nord-coréens, en 2017, dans des restaurants et des cafés en Chine, et touché de leur part plus de 20 000 dollars en argent liquide. Les accusés nient en bloc les faits.
Le Police poursuit ses enquêtes pour savoir si leur campagne a bien été lancée à la demande de Pyongyang. Cette campagne consistait notamment à s’opposer aux achats par Séoul d’avions de chasse américains F-35A et à livrer au Nord un million de plants de châtaignier.