Au 10 août 2020, le nombre de sud-Coréens âgés de plus de 19 ans qui ont affiché d'avance leur intention de limiter ou d’arrêter les traitements artificiels de maintien en vie a dépassé la barre du million.

D’après l’annonce faite hier par le ministère de la Santé et du Bien-être, depuis la mise en œuvre, il y a trois ans et demi, du système permettant de donner le droit aux patients et à leur famille de décider de poursuivre ou non ces traitements, 1 000 056 individus ont exprimé leur volonté de renoncer à l’acharnement thérapeutique. Par ailleurs, 169 217 d’entre eux sont effectivement passés à l’acte.

Le ministère a prévu que de plus en plus de personnes devraient prendre une telle décision, comme 85,6 % des 65 ans et plus ont manifesté leur opposition, lors d’une enquête réalisée en 2020, aux traitements qui n’ont aucun effet curatif en ne faisant que prolonger la vie.

Pour rédiger cette lettre d’intention, il faut se rendre dans l’un des quelque 500 établissements médicaux désignés par le gouvernement, dont les dispensaires, afin de recevoir d’abord des consultations personnelles.