Alors que le nombre journalier de nouvelles infections au COVID-19 franchit le seuil des 1 000 depuis deux mois, les autorités sanitaires préparent le retour à la vie normale étape par étape.
Un haut fonctionnaire du ministère de la Santé a indiqué aujourd’hui, dans une rencontre avec les journalistes, que cette décision avait comme condition préalable la stabilisation de la propagation du virus dans le courant de ce mois.
Selon Son Young-rae, le gouvernement évite d’employer le terme « vivre avec le COVID-19 », car celui-ci risque de laisser entendre un assouplissement des règles de distanciation sociale. Il a précisé que le taux d’occupation des lits pour les patients en état grave s’élevait actuellement à 60 à 70 %, et qu'une baisse de vigilance pourrait directement porter atteinte au système de réponse médicale.
Toujours d’après cet officiel, la révision des restrictions sanitaires en juin dernier a entraîné un relâchement, alimentant à son tour la quatrième vague de l'épidémie. Il est donc essentiel de continuer à rester sur ses gardes.
Une autre responsable chargée de la prévention sanitaire, Park Hyang, a également affirmé que bien que sept habitants du pays du Matin clair sur 10 recevraient une première dose de vaccin avant octobre, le système médical ne connaîtra pas de changement brutal et qu’il convient donc d'adopter une approche prudente en suivant de près les capacités du pays et la situation à l'étranger.