Après Philip Goldberg, l'ambassadeur des Etats-Unis en Corée du Sud, c’est cette fois au tour de Kurt Campbell de rendre hommage aux efforts de Yoon Suk-yeol pour réchauffer les relations Séoul-Tokyo.
Dans sa prise de parole devant un colloque organisé hier par le think tank CNAS, basé à Washington, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche pour l'Indopacifique a salué le courage et la détermination du président sud-coréen. Il a précisé que celui-ci avait d’abord annoncé un plan d’indemnisation de ses concitoyens victimes du travail forcé au Japon du temps de la colonisation sans contribution financière des entreprises qui les avaient exploités, avant de faire un déplacement à Tokyo. Selon Campbell, il est rare d’assister à une telle action sur la scène internationale et elle doit donc être reconnue.
A propos de la coopération entre les USA et leurs deux principaux alliés d’Asie, cet ancien diplomate a expliqué que sous l’administration de Joe Biden, il y avait un engagement en ce sens, substantiel et continu, à tous les niveaux. Il a alors mentionné en exemple le sommet de leurs dirigeants en novembre dernier. Avant d’ajouter attendre une autre occasion dans un avenir proche. Sachez que les trois leaders pourront se retrouver en mai à Hiroshima au Japon, en marge du sommet du G7.
Campbell a aussi défini l’objectif de la collaboration tripartite, qui selon lui, est de dissuader Pyongyang de multiplier ses provocations, entre autres.