Alors que la tension monte entre la Corée du Sud et la Chine, en raison du dossier taïwanais, une salle dédiée aux films sud-coréens a ouvert ses portes à Pékin. Cette dernière se trouve au sous-sol du Centre culturel coréen, situé en plein cœur de la capitale chinoise.
Afin de célébrer son inauguration, le Festival du cinéma coréen du KOFIC, l’équivalent du CNC français, a débuté hier. A commencer par le film d’ouverture, « Hunt » signé Lee Jung-jae, quinze œuvres « made in Korea » à succès doivent rencontrer les amoureux du 7e art coréen d’ici le 2 mai.
En affirmant que le pays du Matin clair et l’empire du Milieu sont géographiquement proches et sont sur la même longueur d’onde sur la culture, le président du KOFIC, Park Ki-yong, a espéré que cette salle devienne un lieu d’échange cinématographique entre les deux nations.
D’après le comité d’organisation du festival, des responsables des entreprises nationales chinoises liées au cinéma y étaient présents. Par contre, en raison des relations tendues entre Séoul et Pékin, aucun fonctionnaire n’y a été aperçu.