A l’issue de leur sommet mercredi à Washington, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et son homologue américain Joe Biden ont adopté la « Déclaration de Washington », tout en se mettant d’accord sur la dissuasion élargie contre la Corée du Nord. Première divergence au sujet du texte en question. Alors que le conseiller adjoint à la sécurité nationale du Bureau présidentiel de Yongsan, Kim Tae-hyo, a estimé le jour même que les sud-Coréens pourraient avoir l’impression de « partager, de facto, des armes nucléaires » avec les Etats-Unis, un haut responsable de la Maison blanche a contredit son homologue sud-coréen concernant la portée de cet accord.
Interrogé jeudi à ce propos, lors d’un briefing pour les journalistes sud-coréens sur place, le directeur principal pour l'Asie de l'Est et l'Océanie du Conseil de sécurité nationale (NSC) de la White House, Edgard Kagan, a voulu répondre directement que la déclaration en question « ne signifie pas le partage nucléaire de facto ».
Selon l’officiel américain, Washington définit le « partage nucléaire » comme le contrôle des armements atomiques, ce qui n’est pas le cas pour la Déclaration de Washington.