L'examen périodique universel (EPU) de la Corée du Sud s’est terminé vendredi dernier à l’Office des Nations unies à Genève en Suisse. Les Etats membres passent à tour de rôle un examen sur la situation liée aux droits de l’Homme et reçoivent des recommandations tous les quatre ans et six mois depuis 2008.
En janvier, Séoul a annoncé avoir accepté 159, et cinq autres en partie, des 263 recommandations adressées par ses pairs, et de prendre note pour le reste. Son taux d’acception est donc de 60,4 %, contre 55,5 % en 2017.
Lors de cette session, ce qui a été remarqué avec satisfaction, c’est que le Protocole facultatif se rapportant à la Convention de l’Onu relative aux droits des personnes en situation de handicap avait été adopté par le Parlement. A cela s’ajoute l’application d’une loi définissant et interdisant l’exploitation sexuelle et celle des ouvriers, qualifiées à présent de trafic d'êtres humains, ainsi que d'une mesure offrant un service de remplacement aux personnes refusant d’effectuer leur service militaire pour des raisons religieuses ou autres.
La suppression de la peine de mort et l’établissement d’une loi anti-discrimination n’ont toutefois pas été réalisés cette fois encore.