Les dirigeants sud-coréen, américain et japonais se retrouveront le 18 août à Camp David pour un nouveau sommet.
Le choix de cette résidence de villégiature des présidents des Etats-Unis s’est invité dans un point de presse donné hier par téléphone par le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison blanche.
Interrogé alors sur la raison pour laquelle ce lieu a été privilégié, John Kirby a répondu que Camp David était un endroit historique, où se sont tenus des rencontres entre des chefs d’Etat ou de gouvernement et des dialogues diplomatiques notables. Il a ensuite ajouté que Joe Biden s’attendait à y mener avec Yoon Suk-yeol et Fumio Kishida des discussions ayant « des proportions historiques » et portant sur l’importance des relations de leurs pays dans l’Indopacifique comme dans le monde entier.
A ce propos, le porte-parole du NSC a rappelé que la veille, le président américain avait mentionné les liens Séoul-Tokyo, lors d’un déplacement de levée de fonds pour sa campagne électorale. Il a alors qualifié leur rapprochement de « bon » non seulement pour les USA et leurs deux principaux alliés asiatiques, mais aussi pour la région. Pour rappel, le successeur de Donald Trump avait évoqué le fait qu’il organisera un sommet avec la Corée du Sud et le Japon à Camp David pour vanter son bilan diplomatique.
Kirby a toutefois éludé la question sur la teneur concrète des échanges entre les trois leaders.
Sachez que Biden a passé le week-end à Camp David plus de 30 fois depuis sa prise de fonctions. Mais, c’est la première fois qu’il y a invité des dirigeants étrangers pour un sommet.