Après plus de trois années de restrictions, imposées pour lutter contre le COVID-19, la Chine relance les voyages de groupes de ses ressortissants désormais dans quasiment tous les pays du monde.
Son ministère de la Culture et du Tourisme a officiellement annoncé aujourd’hui qu’il allait les autoriser à destination, cette fois, de 78 autres nations, dont la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon.
L’empire du Milieu a pris la même mesure en janvier et en mars, respectivement pour 20 et 40 destinations. Ces listes ne faisaient donc pas état des USA et de leurs deux principaux alliés d’Asie.
Pékin a de facto interdit, à partir de mars 2017, à ses groupes de touristes de se rendre en Corée du Sud, à l’époque en représailles à l'installation du bouclier américain d'interception de missiles à haute altitude, le THAAD, dans le sud de la péninsule. Une mesure qui n’était pas explicite, mais les voyagistes avaient depuis arrêté de proposer cette destination.
A la fin de cette année-là, certaines provinces et grandes villes ont recommencé à permettre ces voyages organisés et plusieurs autres leur ont emboîté le pas. Pourtant, la situation s’est de nouveau renversée avec l'apparition de la pandémie de coronavirus. La Chine avait interdit, en janvier 2020, à ses citoyens, de sortir de son territoire. Avant d’y revenir donc au début de cette année.
Les autorités de l’empire du Milieu ont par ailleurs décidé de simplifier une des procédures nécessaires pour l’entrée des sud-Coréens sur leur territoire. La prise de leurs empreintes ne sera plus obligatoire pour le visa chinois jusqu’à la fin de l’année.
Autre bonne nouvelle pour les sud-Coréens et les Chinois souhaitant voyager en bateau. Le ferry entre leurs pays va rouvrir pour la première fois depuis trois ans et sept mois. Selon le ministère sud-coréen des Affaires maritimes, le New Grand Peace, au départ du port chinois de Weihai, doit arriver ce samedi à Pyeongtaek, à environ 70 km au sud de Séoul, avec à son bord une centaine de passagers.