En Corée du Nord, des signes d’activités sont toujours observés sur le site d’essais nucléaires de Punggye-ri dans le nord-est de son territoire et de nouveaux travaux de construction le sont aussi au sein du complexe atomique de Yongbyon, situé à environ 100 km au nord de Pyongyang. C’est une annonce faite hier par le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devant le Conseil des gouverneurs de l’instance, de nouveau réuni à Vienne, où se trouve son siège.
A propos du site de Punggye-ri, Rafael Grossi a précisé que ces mouvements avaient été repérés autour de son troisième tunnel souterrain et ses installations de soutien. Avant d’ajouter que l’éventuel test atomique du pays communiste est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et qu’il susciterait aussi une grave préoccupation.
Concernant le complexe de Yongbyon, le chef du gendarme mondial du nucléaire a indiqué qu’il y avait des signes compatibles avec le fonctionnement du fameux réacteur de 5 MW, du laboratoire radiochimique, des centrifugeuses dans une usine d'enrichissement de l'uranium ainsi que de ses équipements annexes. Sans oublier les travaux de rénovation et de construction de bâtiments de l’usine de fabrication de barres de combustible nucléaire.
Grossi s’est également exprimé sur le rejet en mer des eaux contaminées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima au Japon. Selon lui, son institution s’efforce de « fournir les informations pertinentes à tout le monde ». Et depuis le début de l’opération lancée le 24 août, l’archipel continue de fournir en temps réel à l’AIEA les données la concernant et celles-ci correspondent à l’estimation initiale de l’agence.