Le Japon entend inscrire des livres imprimés avec les tablettes en bois du Tripitaka Koreana au registre Mémoire du monde de l'Unesco.
En effet, le ministère japonais de la Culture a dévoilé ce matin sa sélection d’œuvres candidates à l’inscription sur la liste de l’institution internationale : trois canons bouddhiques du temple Zojo-ji, situé à Tokyo et une photo d’un spectacle atroce prise après l’explosion d'une bombe atomique sur Hiroshima.
Ces textes en question ont été édités sous les dynasties chinoises Song du Sud (12e siècle) et Yuan (13e siècle) et dans le royaume de Goryeo qui régnait sur la péninsule coréenne au 13e siècle.
Le ministère a expliqué qu’il est sans précédent que trois Tripitaka imprimés avant le 15e siècle se maintiennent dans un état aussi impeccable.
Le gouvernement nippon compte donc remettre le dossier cette année pour un enregistrement de ces artefacts en 2025. Cependant, comme le Tripitaka Koreana fait partie des héritages culturels représentatifs de la Corée du Sud, cette décision devrait susciter une vive réaction, notamment dans le milieu bouddhiste.
L’archipel a déjà tenté de faire entrer ces livres dans la liste de l’Unesco en 2021, mais sa demande n’a pas été acceptée.