Le renseignement sud-coréen estime que Kim Jong-un est « fortement en surpoids », pesant environ 140 kilos, et qu’il présente un haut risque de développer une maladie cardiaque.
Le Service national du renseignement (NIS) en a fait état, hier, devant la commission compétente du Parlement. Il a alors précisé que le dirigeant suprême avait commencé, avant même trente-cinq ans, à présenter des symptômes de forte tension artérielle et de diabète.
A en croire les services secrets, si l’état de santé de Kim III ne s’améliore pas, il pourrait, lui aussi, être exposé aux antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire. Et le leader semble chercher maintenant des médicaments différents de ceux qu’il prend jusqu’à présent.
A propos du possible dauphin de l’homme fort de Pyongyang, le NIS a indiqué qu’à ce stade, sa fille Ju-ae semble être choisie pour lui succéder à la tête de l’Etat communiste.
L’institution est aussi revenue sur l’affaire Sue Mi Terry, du nom de l’ancienne analyste de la CIA américaine. Elle a récemment été inculpée par le Parquet local pour avoir travaillé pour le compte de la Corée du Sud, son pays natal, et ce, sans déclarer ses activités au gouvernement américain. Cet incident n’impactera pour autant pas l’alliance Séoul-Washington, selon le NIS.
Son patron, Cho Tae-yong, a par ailleurs affiché son intention de réviser la loi concernée en vue de l’appliquer à un plus grand nombre de délits commis dans le but de faire de l’espionnage.
La loi en vigueur ne sanctionne que ceux qui passent un secret d’Etat aux mains des pays ennemis comme la Corée du Nord. Mais si elle est amendée, la nouvelle législation serait appliquée au transfert de cette information confidentielle à d’autres nations.