La Corée du Nord continue de poser des mines et d’installer des barrières près de la zone démilitarisée (DMZ), qui la sépare de sa voisine du Sud. Et ce, en dépit des pluies torrentielles et des explosions répétées de ces mines terrestres au cours du travail de ses soldats. C’est le ministère sud-coréen de la Défense qui en a fait part aujourd’hui dans un rapport présenté à la commission compétente du Parlement.
Dans un communiqué de presse, publié le 17 juillet, le ministère avait déjà annoncé que des charges de la sorte avaient explosé à une dizaine de reprises près de la frontière intercoréenne, causant plusieurs morts et blessés.
Le ministère a en outre affirmé dans le rapport soumis au Parlement que le régime de Kim Jong-un avait tenté de lancer, le 27 mai, son nouveau satellite espion, mais que cette tentative s’était soldée par un échec, son lanceur ayant explosé en vol.
Toujours selon le ministère, cette année, le pays communiste a testé un nouveau missile hypersonique ainsi qu’un géant lance-roquettes multiples capable de transporter une ogive de 4,5 tonnes. En tout, il a tiré trente-sept missiles balistiques et onze de croisière.
Les autorités militaires de Séoul font face à ses provocations en multipliant les exercices militaires qu’elles organisent régulièrement avec les Etats-Unis. Rien qu’entre janvier et juin derniers, les deux alliés ont effectué des manœuvres d’ampleur sur le terrain à dix reprises.