La municipalité de Séoul a annoncé hier des mesures pour améliorer les conditions de travail des travailleuses domestiques venues des Philippines. Ces dispositifs, élaborés en collaboration avec le ministère de l'Emploi et du Travail ainsi que l'agence de recrutement concernée, entreront en vigueur dès ce mois.

Tout d'abord, concernant le paiement des salaires, ces employées pourront désormais opter pour un versement mensuel ou bimensuel. Actuellement, c’est versé une fois par mois, le 20. Pour celles travaillant dans deux foyers par jour, les lieux d’exercice seront choisis en fonction de leur proximité, afin qu'elles puissent bénéficier de davantage de temps de repos.

En ce qui concerne le « couvre-feu » instauré pour leur sécurité, il a été déjà levé le 26 septembre. Toutefois, pour leur propre protection, celles qui quittent le domicile le week-end devront en informer la responsable de leur groupe.

De plus, l'extension de la durée du visa de ces travailleuses sera étudiée par le ministère de l'Emploi. Actuellement, le visa E-9 qui leur est délivré n'est valable que sept mois.

Enfin, la coopération avec l'ambassade des Philippines à Séoul sera renforcée. Le responsable des questions de travail de l'ambassade s'est déjà rendu le 28 septembre à la résidence collective pour informer ses compatriotes des sanctions en cas de séjour irrégulier.

Quant aux deux employées philippines qui avaient quitté le dortoir le mois dernier, elles ont été arrêtées à Busan la semaine dernière. Le ministère de la Justice a ordonné leur expulsion.

Pour rappel, cent femmes philippines sont arrivées en août dernier en Corée du Sud dans le cadre d'un projet pilote de « travailleurs domestiques étrangers » lancé par la municipalité de Séoul. Après quatre semaines de formation, elles ont été réparties dans 157 foyers sélectionnés.