Après huit mois de tensions entre le gouvernement et le milieu médical, une première table ronde s'est tenue hier. Au cœur des discussions : l'augmentation du numerus clausus en médecine. Mais les deux parties ont toujours campé sur leurs positions.
Pour l’exécutif, cette mesure reposait sur des bases solides, soulignant qu'un minimum de 2 000 places supplémentaires était nécessaire. En revanche, pour les professionnels de la santé, accroître le nombre de médecins ne ferait que renchérir les frais médicaux, et le véritable problème concernerait plutôt la pénurie de personnel en soins médicaux essentiels, ainsi que l'accès aux soins dans certaines régions.
Quant au mouvement des étudiants d'interruption de leurs études, les autorités ont réaffirmé qu'elles ne pourraient pas la reconnaître car elle n'est pas motivée par des raisons personnelles. Les professeurs d'université, de leur côté, ont prétendu que cela fait partie des droits des élèves.
Le débat s'est terminé ainsi, sans avancée concrète. Des associations des médecins ont trouvé cette tentative positive, mais ont indiqué que ce qu'il fallait à présent était une décision claire de la part des autorités compétentes.