Après la réélection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, beaucoup s’inquiètent de la possibilité pour lui de renouer les négociations nucléaires avec Kim Jong-un.
A ce propos, le directeur du « Korea Economic Institute of America (KEI) », un think tank américain, a affirmé que le successeur de Joe Biden ne ferait pas de concession sans contrepartie. Scott Snyder a fait cette remarque dans une récente interview écrite avec l’agence sud-coréenne Yonhap News. Il a alors rappelé le sommet Trump-Kim à Hanoï en février 2019, qui s’était achevé sur un désaccord.
Le dirigeant nord-coréen avait alors revendiqué la levée des sanctions américaines contre son pays en promettant seulement le démantèlement des installations du complexe nucléaire de Yongbyon. Pour sa part, le milliardaire américain avait aussi demandé la destruction des cinq autres sites nucléaires. De quoi amener les deux hommes à quitter la ville vietnamienne les mains vides.
Snyder n’a pour autant pas exclu la possibilité d’une nouvelle rencontre nord-coréano-américaine avant la fin du nouveau mandat du prochain locataire de la Maison Blanche. Mais, cela prendra du temps, selon lui.
De son côté, le régime communiste ne réagit pas encore à la victoire de Trump. De l’avis des experts, le Nord semble attendre un éventuel message que le président élu pourra lui adresser. Cela dit, il préférerait pour le moment consolider sa coopération avec Moscou, à moins que Trump ne lui fasse une proposition jugée très intéressante.