Au lendemain de sa nouvelle mise en détention provisoire, Yoon Suk Yeol devait à nouveau être entendu par l’équipe du procureur spécial, Cho Eun-suk, qui avait requis un mandat d’arrêt. Celle-ci mène les investigations sur les accusations d’insurrection et d’incitation aux attaques nord-coréennes contre le Sud le visant.
L’ex-président de la République avait été sommé de comparaître devant les enquêteurs ce vendredi à 14h. Mais il a refusé d’obtempérer. Ses avocats ont annoncé qu’il avait transmis, dans la matinée, la justification écrite de son absence par le biais de l’autorité pénitentiaire. Yoon y invoque une raison de santé, comme c’était le cas hier pour l’audience de son procès pénal pour insurrection.
Cho a aussitôt demandé au centre de détention de Séoul, où est incarcéré l’ancien chef de l’Etat, de l’informer s’il avait décelé un problème de santé pouvant empêcher son détenu de se rendre à la convocation. Son équipe a annoncé à la presse qu’après cela, elle allait envisager les prochaines mesures à prendre.
Interrogé sur la possibilité de l’amener de force, l’un des adjoints au procureur ne l’a pas écartée, dans le cas où la raison invoquée est jugée irraisonnable.