La Convention de La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale est entrée en vigueur ce mercredi en Corée du Sud. Selon le ministère de la Santé et du Bien-être, le pays accède désormais officiellement au statut d’Etat partie à cet instrument juridique visant à renforcer la responsabilité des Etats et les critères applicables, afin de mieux protéger les enfants dans le cadre des adoptions internationales.
Depuis son élaboration en 1993, ce texte est entré en vigueur dans 107 nations. Séoul l’avait signé en mai 2013, mais le dépôt de l’instrument de ratification n’a eu lieu que 12 ans plus tard, en juin dernier.
En vertu de cette convention, les adoptions à l’étranger ne sont autorisées qu’en cas d’impossibilité de trouver un foyer d’accueil approprié dans le pays d’origine et seulement après examen du dossier par le comité sur la politique d’adoption du ministère de la Santé. Celui-ci est chargé d’évaluer l’adéquation des parents adoptifs avec l’enfant et de coordonner le processus avec les autorités du pays d’accueil.
En outre, les procédures menées entre Etats parties font l’objet d’une reconnaissance mutuelle. Ainsi, la validité des adoptions conclues en Corée du Sud est automatiquement garantie dans les autres pays signataires.
Parallèlement, le ministère de la Justice a instauré, à compter d'aujourd'hui, un nouveau visa destiné aux enfants étrangers entrant sur le territoire sud-coréen dans le cadre d’une procédure d’adoption internationale.