Le cyber commandement américain (United States Cyber Command) a annoncé qu’il continuerait de rendre public les logiciels malveillants provenant de Corée du Nord afin d’entraver toutes cyberattaques.

C’est ce qu’a rapporté Radio Free Asia (RFA), citant le discours du directeur général de cette agence, lors d’une conférence sur la cyberdéfense organisée hier dans l’État de Virginie.

Selon David Luber, Pyongyang finance le développement d’armes grâce à l’argent rapporté par ses activités cybercriminelles. D’où la motivation de cette décision. Ce dispositif fait partie en effet de la stratégie de « l’engagement persistant », souligné par le commandant Paul Nakasone, dans un rapport de l’état-major interarmées en janvier 2018. Le projet consiste à opérer une défense active et permanente, pour bloquer les attaques incessantes de Corée du Nord et de Chine.

L’organisme a divulgué en septembre dernier 11 logiciels nuisibles du régime nord-coréen sur le site VirusTotal. Leurs premières révélations remontent à novembre 2018.