Une communication, prévue vers 16h30 (heure coréenne) entre le nanosatellite sud-coréen, lancé ce mercredi depuis la Nouvelle-Zélande, et la station du Svalbard, en Norvège, doit prouver si le premier des 11 engins d'observation terrestre fonctionne bien.
Le ministère de la Science et des TIC a fait savoir qu’il avait analysé, à 11h57, des informations reçues à travers la station au sol de l'Institut coréen de recherche aérospatiale (KARI) à Daejeon. Selon lui, les panneaux solaires sont bien mis en service, produisant de l’électricité de manière stable.
Pour rappel, ce nanosatellite « made in Korea », à bord de la fusée Electron de la société aérospatiale américaine Rocket Lab, a été tiré à 7h32 depuis le site de lancement de Mahia. Il s’est séparé, à 8h22, avec succès de la fusée, avant d’être mis sur l’orbite.
Si les dix autres appareils sont tirés comme prévu, ils formeront la première constellation sud-coréenne de nanosatellites et mèneront ensemble des missions en groupe à partir de 2027. Cinq seront lancés en janvier 2026 et le reste en septembre 2027. Cette constellation permettra de réagir vite aux catastrophes ou en cas d'urgences nationales.