Dès le mois prochain, la campagne de vaccination au COVID-19 débutera au centre de vaccination installé dans le Centre médical national. Les personnels soignants travaillant dans les établissements médicaux situés dans la région métropolitaine seront les premiers à recevoir le vaccin. Ceux des autres régions leur emboîteront le pas dans le courant du premier trimestre. Un total de 49 000 effectifs sont concernés.

L’opération de vaccination pour les quelque 780 000 personnes hébergées ou employées dans les maisons et hôpitaux de retraite commencera elle aussi avant fin mars. Par la suite, près de 440 000 agents des équipes d’urgence, les aides soignants des grands hôpitaux et agents épidémiologiques pourront se faire inoculer.

Dès le deuxième trimestre, ce sera au tour de 8,5 millions de personnes âgées de 65 ans et plus, 900 000 employés et usagers des centres d’accueil pour handicapés ainsi que 380 000 médecins, dentistes et pharmaciens de quartier.

Au troisième trimestre, les adultes âgés d’entre 19 et 64 ans et les patients souffrant de maladies chroniques pourront en bénéficier. Enfin, le reste de la population suivra au quatrième trimestre.

Les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans et les femmes enceintes sont exclus de la campagne, mais la situation pourra évoluer en fonction des résultats des tests cliniques à venir.

Et ceux qui ont besoin de se rendre à l’étranger pour des missions importantes, qu’elles soient de nature publique ou économique, pourront également se faire vacciner.

Après l’injection, les vaccinés devront déclarer des éventuels effets secondaires par SMS ou sur une application dédiée. Si le lien entre le vaccin et ces effets est reconnu, ils pourront alors toucher un dédommagement de l’Etat.