Comme ils s’y étaient engagés lundi, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) et les forces de l’opposition ont voté hier en séance plénière la loi spéciale visant à aider les victimes des dérives du système de location de logements, dit « jeonse ». Le texte a été validé par 243 voix pour, 5 contre et 24 abstentions.
Selon la nouvelle législation, les locataires qui ne peuvent pas se faire restituer, à l’échéance du contrat, leur caution versée à leur propriétaire pourront bénéficier de prêts à long terme et à taux bas, accordés par un fonds gouvernemental du logement. Ils pourront également rembourser leurs emprunts sur 20 ans au maximum.
Toujours en vertu de la disposition, l’entreprise publique dédiée suivra des procédures dans le cas où un logement occupé par un locataire est mis aux enchères à la suite de la faillite de son propriétaire. Elle prendra aussi en charge 70 % des frais nécessaires.
Séparément de cette loi, les deux camps ont approuvé un amendement de réduction ou d’exonération des impôts locaux, si les victimes en question acquièrent l’appartement ou la maison qu’ils ont loué, mais qui fait l’objet de fraude.
Sans doute pas suffisant pour apaiser la colère et l’inquiétude des victimes. Car, celles-ci ont exigé de l'exécutif qu’il leur dédommage l’argent de garantie qui représente jusqu’à 80 % de la valeur du bien.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement entend mettre en vigueur la loi spéciale le 1er juin.