Après trois jours de discussions, le troisième sommet pour la démocratie s’est achevé, hier, à Séoul. C’est la première fois que ce rendez-vous, lancé en 2021 par Joe Biden, a été organisé par un seul pays en dehors des Etats-Unis. Avec pour thème cette année « la démocratie pour les générations futures ».
Le président sud-coréen a prononcé un discours de clôture virtuel. Yoon Suk Yeol a alors promis que son pays poursuivrait des efforts pour « faire mûrir d’un cran la démocratie mondiale ». Selon lui, il est encore trop tôt pour dire que la tenue de ces seules trois éditions de l’événement suffit à satisfaire les aspirations à la démocratie mondiale. Car l’autoritarisme et l’anti-intellectualisme prospèrent toujours et menacent la valeur et l’esprit démocratiques.
Le chef de l’Etat a poursuivi, expliquant que notre responsabilité de lutter contre ces défis est plus importante que jamais et que l’avenir de nos enfants dépend de nos efforts.
Yoon a par ailleurs présidé la visioconférence réunissant hier soir 36 dirigeants. Parmi eux, le président des Etats-Unis et le secrétaire général des Nations unies.
Lundi et mardi, une conférence ministérielle et une table ronde d’experts et le débat des représentants de la société civile ont eu lieu. Ces assises ont largement été consacrées à la menace que fait peser l’intelligence artificielle (IA) sur les démocraties. Sans oublier la lutte contre les fake news et les informations truquées.
Les résultats des discussions seront publiés dans un résumé du président de la réunion.