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D’après Pyongyang Shin Sook-ja serait morte

Write: 2012-05-09 17:51:22

Vous vous souvenez sans doute de Shin Sook-ja, que l’on surnomme « la fille de Tongyong », Tongyong qui est une ville située au sud-est de la Corée du Sud. Cette ancienne infirmière sud-coréenne censée être détenue avec ses deux filles dans un camp de concentration en Corée du Nord serait morte des suites d’une hépatite, selon le pays communiste. C’est ce que nous a appris l’ICNK, la Coalition internationale pour arrêter les crimes contre l’humanité en Corée du Nord.

Dans une conférence de presse qu’elle a donnée hier, cette coalition pour la défense des droits de l’Homme a précisé que les autorités nord-coréennes avaient répondu fin avril dans une lettre aux Nations unies que Shin était décédée d’une l’hépatite et qu’elle n’était pas détenue de force. Dans la même lettre, le pays communiste a également affirmé que ses deux filles ne considèrent plus Oh Kil-nam comme leur père, puisque selon elles, Oh avait abandonné sa famille et amené leur mère à la mort. Du coup, il a demandé de désormais les laisser tranquilles. La Corée du Nord n’a pas donné pour autant de précisions sur les circonstances et la date exactes de la disparition de Shin, ni sur son domicile.

Son époux Oh Kil-nam, qui habite maintenant au Sud, a affirmé qu’il s’agit d’un mensonge typique du Nord et qu’il ne peut donc pas accepter cette réponse du Nord sans preuve.

L’ICNK avait présenté en novembre dernier à l’Onu une pétition demandant de vérifier si Shin et ses deux filles sont toujours en vie et de les rapatrier.

Oh s’est installé au Nord en 1985 avec sa famille, alors qu’il étudiait en Allemagne. Il a fui le pays communiste 18 mois plus tard et est retourné au Sud en 1992. Son épouse et ses deux filles n’ont pas pu faire de même.

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