Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants a voté hier de nouvelles sanctions musclées contre la Corée du Nord. Il s’agit d’une proposition de loi visant notamment à étouffer son accès au système financier international.
Ce texte avait été adopté en commission à l’unanimité le 12 octobre dernier. Il aura donc fallu moins de deux semaines pour qu’il le soit en séance plénière. Une procédure accélérée dite « fast track ».
La loi empêche les institutions financières et les entreprises étrangères qui échangent avec l’Etat communiste d’accéder au système financier international dirigé par les USA. Il s’agit en effet d’appliquer le principe du « secondary boycott », ou le boycott indirect.
Dans le même temps, elle interdit les aides des institutions financières internationales aux pays qui ne mettent pas en œuvre les sanctions à l’encontre de Pyongyang. Les entreprises étrangères qui font travailler les ouvriers nord-coréens se retrouvent elles aussi dans sa ligne de mire. Des mesures susceptibles de viser notamment des banques ou des entreprises chinoises.
La loi porte le nom de l’étudiant américain qui était décédé en juin une semaine après son rapatriement de Corée du Nord, Otto Warmbier. Il y avait été détenu pendant 18 mois pour avoir tenté de voler une affiche de propagande.
Le texte doit encore être voté par le Sénat.