La situation désespérée du soldat nord-coréen ayant fui vers le Sud le 13 novembre dernier constitue une « fenêtre » sur la réalité de la société nord-coréenne. C'est ce qu'a écrit Brian Hook dans un article publié samedi dernier dans le New York Times.
Le directeur de la planification politique au département d'Etat américain a rappelé que le déserteur nord-coréen gravement blessé par balles lors de sa fuite souffrait de l'hépatite B et qu'il était infesté de parasites intestinaux. Il a par ailleurs qualifié la Corée du Nord de « pays fondé sur l'esclavage » où la population, y compris les soldats, est forcée de travailler pour soutenir le régime de Kim Jong-un. « Le peuple meurt de faim pendant que les dirigeants du pays achètent des armes et construisent des statues géantes à la gloire de la famille Kim », a-t-il ajouté.
Selon le conseiller américain, le royaume ermite est une société de castes, puisque l'accès au logement, à l'éducation et aux emplois est totalement hiérarchisé. Hook a ensuite déploré que le peuple nord-coréen ait à souffrir du règne cruel du régime et que la paix de la région soit menacée par son dirigeant belliqueux. Et d'appeler la communauté internationale à se mobiliser pour que Pyongyang se mette sur la voie de la dénucléarisation.