Suite à la décision jeudi de Séoul de mettre fin à l’accord relatif au partage d’informations militaires (GSOMIA) avec Tokyo, les autorités militaires sud-coréennes ont mené le premier exercice de défense autour des îlots Dokdo de l’année.
Nouvellement baptisé « Exercice de défense du territoire en mer de l'Est », cette manœuvre militaire a débuté hier pour durer jusqu’à midi, aujourd’hui. Elle a mobilisé un nombre de militaires deux fois plus important que les années précédentes. Au-delà de la Marine, l’armée de terre et celle de l’air ainsi que la police maritime y ont participé. En plus d’un navire équipé du système AEGIS, la Marine y a déployé pour la première fois la « Task Force Flotilla 7 », regroupant les destroyers.
Le pays du Matin clair, rappelons-le, organise ces exercices militaires deux fois par an, à savoir en juin et en décembre, depuis 1986 afin de réaffirmer la volonté de protéger le territoire sud-coréen dans ce bras de mer, y compris les îlots Dokdo. La première édition 2019 avait été reportée pour ne pas aggraver les relations entre la Corée du Sud et le Japon.
Rejetant l’opposition de Tokyo, Séoul a réaffirmé sa volonté de réagir sévèrement face à la revendication injuste de souveraineté du voisin sur ces petites îles qui lui appartiennent historiquement et juridiquement. Il va bientôt étudier la date ainsi que l’ampleur de la prochaine édition des manœuvres.