Dans le contexte où le Japon a exclu la Corée du Sud de sa liste des partenaires bénéficiant de conditions d’exportation préférentielles en mettant en avant des raisons de sécurité nationale, le maintien de l'accord de sécurité général d'informations militaires entre Séoul et Tokyo (GSOMIA) ne convient pas à l'intérêt national. C'est ce qu'a souligné le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères.
Effectivement, Lee Tae-ho et son homologue japonais Norikazu Suzuki se sont entretenus hier lors de la cérémonie d'ouverture du 15e Festival Corée-Japon, une manifestation culturelle conjointe tenue à Séoul. A cette occasion, il a appelé le gouvernement de Shinzo Abe à retirer ses restrictions commerciales infondées à l'encontre de son pays.
De son côté, l'officiel japonais a répété la position de Tokyo sur la décision de Séoul de ne pas renouveler l'accord militaire et le verdict de la Cour suprême sud-coréenne qui a ordonné aux entreprises nippones de dédommager les Coréens victimes du travail forcé pendant l’occupation.
Malgré leur différend, les deux diplomates se sont mis d'accord pour poursuivre les pourparlers diplomatiques et les échanges civils entre les deux pays voisins.