Comme promis, l’Iran commence à venger l’assassinat perpétré par les Etats-Unis de l’un de ses hommes forts, le général Qassem Soleimani. Ce matin, des missiles ont été tirés contre des bases irakiennes utilisées par l’armée américaine.
Ces raids font redouter une nouvelle escalade militaire au Proche-Orient et pousse le gouvernement sud-coréen à s’organiser pour assurer la sécurité de ses ressortissants présents dans la région.
D’après les autorités concernées, pour l’heure, ces frappes n’ont aucun impact sur les zones où les entreprises sud-coréennes sont présentes, puisqu’elles sont situées à plus de 150 km des sites attaqués. Néanmoins, elles continuent de surveiller et scruter de très près l’évolution de la situation, et se tiennent prêtes à réagir immédiatement, si nécessaire.
Actuellement, quelque 1 600 sud-Coréens séjournent en Irak et la plupart y sont présents avec un permis exceptionnel procuré par leur gouvernement. Ils sont majoritairement employés dans des grands groupes de BTP qui y mènent des projets d’envergure, comme la construction d’une raffinerie à Karbala ou de la ville nouvelle de Bismayah.
Près de 290 sud-Coréens résidant en Iran, environ 150 au Liban et 700 en Israël peuvent également faire partie des cibles de futures représailles de Téhéran.
Séoul s’est déjà assuré de la présence de moyens de transport permettant d’évacuer ses ressortissants en Iran et en Irak, et a aussi élaboré un plan de retrait des sud-Coréens du Liban et d’Israël.