Les négociations sur le partage des frais pour le stationnement de l'armée américaine sur le sol sud-coréen peinent toujours à aboutir. À ce sujet, l'agence de presse Reuters, citant deux officiels, a révélé vendredi dernier que le président américain avait rejeté la proposition de la Corée du Sud. Il s'agissait d'une hausse de 13 % de la somme conclue lors de l'accord de 2019, autrement dit 135 milliards de wons, soit un peu plus de 100 millions d'euros.
Effectivement, un fonctionnaire sud-coréen a reconnu que Séoul avait formulé cette proposition, à laquelle Washington avait consenti, avant de rédiger un projet d'accord avec son allié sud-coréen. Mais, après avoir consulté ses secrétaires d'Etat, Mike Pompeo, et à la Défense, Mark Esper, Donald Trump aurait rejeté ces dernières tractations.
Dans ce contexte, le chef du Pentagone a exhorté une nouvelle fois la Corée du Sud à conclure ces négociations le plus rapidement possible.
Une source gouvernementale américaine s'est montrée pourtant pessimiste, suggérant que les deux alliés n'arriveraient pas à se mettre d'accord, avant même la présidentielle de novembre aux Etats-Unis. Selon elle, l'hôte de la Maison blanche ne voudra pas reculer pour ne pas froisser ses électeurs.
A Séoul, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que la Corée du Sud n'avait aucune intention de mettre sur la table un nouveau modus vivendi. Les négociations sur la présence des GI’s dans la partie sud de la péninsule devraient marquer le pas pendant encore un certain temps.