Le président des Etats-Unis Donald Trump et son conseiller à la sécurité nationale Robert O’Brien n’ont pas confirmé les spéculations sur les éventuels problèmes de santé du jeune leader nord-coréen, Kim Jong-un.
Lors d’un point de presse, hier, le locataire de la Maison blanche a dit : « nous ne savons pas », souhaitant tout de même « bonne chance » à l'homme fort de Pyongyang.
Le numéro un américain a ajouté que « si son état de santé est celui mentionné dans les médias, c'est très préoccupant ». Il en a profité pour évoquer une nouvelle fois sa « très bonne relation » avec Kim.
O’Brien s'est montré lui aussi prudent. Il s’est contenté de dire que l’administration américaine observait de très près l’évolution de la situation au nord du 38e parallèle et qu’il était extrêmement difficile d’obtenir des informations sur le dirigeant nord-coréen.
Interrogé par des journalistes sur un potentiel successeur de Kim III, sous l’hypothèse que celui-ci soit dans un état grave, le conseiller présidentiel a répondu qu’il s’agirait d'un des membres de sa famille. Cela dit, il a aussitôt mis en garde contre une interprétation élargie de ses propos, précisant qu’il était encore trop tôt pour en parler.