Le président américain Donald Trump a fait part, samedi dernier, heure locale, de son souhait de reporter au mois de septembre le sommet du G7, initialement prévu fin juin, et d’y inviter d’autres pays comme la Corée du Sud, l'Australie, la Russie et l'Inde.
Selon le locataire de la Maison blanche, ce groupe créé en 1975 ne représente pas correctement ce qui se passe actuellement dans le monde.
Rappelons que cette réunion, présidée cette année par les États-Unis, devait à l'origine se tenir à Washington, mais la chancelière allemande Angela Merkel a décliné l’invitation au regard de la crise sanitaire en cours. Les dirigeants devaient donc se réunir fin juin en visioconférence.
D’après un haut responsable de la Maison bleue, le gouvernement sud-coréen n’a pas été prévenu de cette invitation de Donald Trump à un sommet élargi. La participation du pays du Matin clair à ce rassemblement international pourra contribuer à faire valoir ses capacités de gestion de l’épidémie du nouveau coronavirus.
Cependant, certains mettent en garde contre cette invitation, qui aurait pour but de mettre à l’écart Pékin, capable de prendre des mesures de représailles à l’encontre des entreprises sud-coréennes installées en Chine.