A deux jours de son audition de confirmation au Parlement au poste de ministre de la Réunification, Lee In-young s’est exprimé aujourd’hui devant les journalistes. L’occasion pour lui de faire part de ses chantiers prioritaires en cas de confirmation de sa nomination.
Sa première mission sera de reprendre le dialogue avec Pyongyang, avant de relancer la coopération et les échanges humanitaires, et mettre en œuvre les engagements intercoréens.
Le député du Minjoo, la majorité présidentielle, a également fait savoir qu’il ferait en sorte que les deux Corées puissent effectuer des échanges commerciaux sous forme de troc, et ce pour surmonter les restrictions dues aux sanctions internationales contre le Nord.
A propos du groupe de travail Séoul-Washington, l’ex-numéro deux du parti au pouvoir a martelé qu’il faudrait distinguer les solutions à trouver par son biais des choses que Séoul peut faire selon son propre jugement, comme par exemple les échanges humanitaires.
Sachez que le groupe en question a été mis en place en 2018 par la Corée du Sud et les Etats-Unis pour travailler étroitement dans le processus de coopération intercoréenne et de dénucléarisation du pays communiste. Pourtant, celui-ci et certains députés du Minjoo le fustigent car il bloque, au contraire, l’avancée des relations intercoréennes.
Interrogé sur les retrouvailles des familles séparées par la guerre de part et d’autre du 38e parallèle, Lee a annoncé avoir songé depuis longtemps à organiser des visites croisées individuelles de leurs membres de grand âge.
Dans une réponse écrite envoyée à un député dans le cadre de son audition, il avait déjà fait état de son intention de relancer de nouvelles réunions familiales avant ou après la prochaine fête traditionnelle des récoltes de Chuseok, qui tombe cette année le 1er octobre. L’objectif sera de réunir des petits groupes au village de la trêve de Panmunjom.