Le secrétaire d’État adjoint américain a affirmé, en citant le chef du Pentagone, qu’une éventuelle réduction des GI’s stationnés en Corée du Sud n’a pas été proposée au président Donald Trump. Une réponse donnée, hier heure locale au Sénat, par Stephen Biegun, alors interrogé sur ce point. Il confirme ainsi la déclaration en ce sens, la veille, de Mark Esper.

Les propos de Biegun sont donc contraires à l’information relayée par le Wall Street Journal, selon laquelle une telle option avait été rapportée, en mars dernier, à la Maison blanche.

Cependant, le diplomate américain a évoqué les négociations en cours avec Séoul autour du partage des frais de défense, en soulignant qu’il faudrait mener des discussions stratégiques afin de constituer une base durable pour le maintien de l’alliance. Ce qui laisse supposer que l’administration Trump pourrait utiliser, le cas échéant, la carte de la réduction des effectifs militaires dans le sud de la péninsule comme levier dans les pourparlers à venir.

Pour sa part, le parti démocrate qui a dévoilé aujourd'hui un projet de rapport sur la diplomatie, a vivement critiqué la façon dont le gouvernement américain mène ces négociations, sur fond d’exacerbation des tensions dans la péninsule. ans la foulée, il a souhaité que les Etats-Unis rétablissent des relations de confiance avec leurs alliés.

Quant aux négociations nucléaires avec Pyongyang, les démocrates ont prôné une approche sur le long terme basée sur une politique nord-coréenne appropriée.