C’est fait. Le gouvernement et les partenaires sociaux ont finalement conclu aujourd’hui une convention collective visant à faire front commun contre la crise sociale provoquée par le nouveau coronavirus. Elle a été signée au siège du Conseil économique, social et du travail (ESLC), un organe présidentiel dédié au dialogue tripartite, en présence du président de la République, Moon Jae-in.
Cette signature devait avoir lieu à l’origine le 1er juillet, mais elle a été annulée in extremis en raison de l’opposition de certains membres militants de la KCTU, l’une des deux grandes confédérations syndicales du pays. Celle-ci était, en conséquence, absente de l’événement d’aujourd’hui.
Le chef de l’État, qui a fait son premier déplacement au siège du Conseil, a salué les concessions que les acteurs de l’économie avaient faites les uns aux autres pour parvenir à une telle entente. Il a d’emblée promis de faire en sorte que son administration tienne, elle aussi, ses engagements, pleinement et dans le respect de cet esprit. Ceux-ci concernent notamment l’élargissement de l’assurance-chômage et l’indemnisation des arrêts maladie.
L’occupant de la Cheongwadae en a profité pour exhorter l’ESLC à se tenir en première ligne du maintien de la société inclusive, dans un changement socio-économique révolutionnaire entraînée par l’économie numérique.
Pour rappel, l’accord signé précise que les syndicats et le patronat déploieront tous leurs efforts pour maintenir les emplois, et que le gouvernement accordera une subvention salariale aux employés dont le temps de travail est réduit.