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La Corée du Nord de nouveau mise en cause sur les droits de l'Homme à l'Onu

Write: 2020-11-19 09:53:54

Thumbnail : Getty Images Bank

Comme chaque année depuis 2005, la « Troisième Commission » de l’Assemblée générale des Nations unies, chargée des droits humains, a adopté un projet de résolution appelant la Corée du Nord à améliorer la situation humanitaire dans le pays.

Le texte introduit par l’Union européenne et parrainé par une quarantaine de nations a été approuvé hier par consensus général. Cette année encore, il demande au Conseil de sécurité de l’Onu de saisir la Cour pénale internationale (CPI) sur les exactions perpétrées par les leaders nord-coréens et d’imposer des sanctions supplémentaires contre ceux qui en sont les plus responsables.

Chose inédite, cette année, la résolution fait état d’une préoccupation à l’égard de l’impact de l'épidémie de COVID-19 sur la situation humanitaire dans le nord de la péninsule. Dans la foulée, elle exhorte le régime de Kim Jong-un à autoriser les organisations humanitaires internationales à aider ses habitants.

Sans surprise, à peine le texte adopté, l’ambassadeur de Corée du Nord à l’Onu a annoncé que son pays s’y opposait fermement. Kim Song a dénoncé un « fruit de la confrontation politique et militaire n’ayant rien à voir avec la véritable défense des droits de l’Homme ».

A noter aussi que la nouvelle résolution ne fait pas mention de la mort, en septembre, d’un fonctionnaire sud-coréen abattu par des soldats nord-coréens en mer Jaune. Elle admet toutefois la position du rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'Homme en Corée du Nord. Tomas Ojea Quintana avait condamné l’Etat communiste et l’avait exhorté à dédommager la famille du défunt.

Le texte sera soumis le mois prochain à l’approbation de l’Assemblée générale.

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