Il reste à peine 50 jours avant l’investiture de Joe Biden comme président des Etats-Unis. En cette période de transition, le chef d’état-major des armées américaines a affirmé qu’il était possible que la Corée du Nord relance à cette occasion ses provocations militaires, comme elle l’a fait dans le passé.
Mark Milley a tenu ces propos dans sa prise de parole lors d’une visioconférence organisée hier par la Brookings Institution, un think tank réputé de Washington.
Le général quatre étoiles a également indiqué qu’actuellement, le pays communiste était confronté à de nombreuses difficultés internes. Des difficultés qu’il considérerait comme une des raisons de ses provocations.
L’officier le plus haut gradé des USA se voulait cependant rassurant. De fait, il a martelé que son pays était suffisamment préparé pour y faire face et militairement capable d’anéantir toute attaque, et ce grâce à la solide alliance avec Séoul, aux capacités des troupes américaines stationnées dans le sud de la péninsule et à l’armée sud-coréenne qu’il a qualifiée d’une des meilleures forces militaires au monde.
Les remarques de Milley attirent l’attention, puisqu’elles ont été faites au moment même où Biden a commencé à recevoir des briefings quotidiens de sécurité nationale. Le prochain chef de la Maison blanche aurait alors été informé aussi au sujet de la possible menace de Pyongyang.