Le gouvernement prévoit d’adopter une loi destinée à protéger les livreurs et les chauffeurs de service de raccompagnement, dont le nombre est estimé à quelque 1,79 million en Corée du Sud.

Le nombre des travailleurs des plateformes augmente considérablement d’année en année au pays du Matin clair. Pourtant, leurs conditions de travail restent précaires.

Dans ce contexte, les autorités envisagent d’introduire un contrat de travail standard afin de mieux les protéger, pendant que ceux qui se voient attribuer le statut de travailleur selon le code du travail continuent de bénéficier de la protection législative actuelle.

Si ce dispositif est mis en place, ces travailleurs des plateformes auront le droit de créer leur propre syndicat et de négocier leur rémunération, entre autres. Ils pourront également profiter de l’assurance-emploi et de l’assurance accident du travail.

Pourtant, les deux confédérations syndicales du pays, la KCTU et la FKTU, ont exprimé leur opposition en qualifiant cette loi de demi-mesure. Elles demandent au gouvernement d’attribuer le statut de travailleur à tous ceux qui exercent leur métier via ces plateformes.