Le gouvernement a débloqué en mai 14 200 milliards de wons dans le cadre de ses premières aides d’urgence face à la crise sanitaire. Une somme équivalente à 10,5 milliards d’euros. A l’époque, toute la population en a bénéficié.
L’heure est à l’analyse de leurs effets sur la consommation. Le Korea Development Institute (KDI) l’a menée. Selon ses résultats, ce soutien financier a bel et bien dopé les chiffres d’affaires des commerçants de marchés traditionnels et des micro-entrepreneurs.
Concrètement, l’institut gouvernemental de recherches économiques a estimé que près de 30 % de l’enveloppe étaient liés à la consommation privée qui, dans ce sillage, a progressé de 1,5 % au deuxième trimestre, tandis que le PIB réel a lui régressé de plus de 3 %. Les dépenses des 70 % restants concerneraient notamment le remboursement de dettes.
Autre constat : après le versement des aides, la consommation de biens semi-durables et de produits indispensables a augmenté de 10,8 points et de 8 points respectivement.
Les bénéfices ont quand même été limités pour les restaurants, le secteur du tourisme ou encore les saunas, ces filières les plus durement touchées par l’épidémie. L’institut a alors souligné la nécessité d’octroyer désormais des aides personnalisées et ciblées selon le secteur.