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Lee Jae-yong condamné à 2 ans et demi de prison ferme pour corruption

Write: 2021-01-18 15:09:08

Thumbnail : YONHAP News

Deux ans et six mois de prison ferme. Tel est l'ultime verdict infligé aujourd’hui par la justice sud-coréenne au vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong. Ce jugement s'inscrit dans l’affaire dite « Choi Gate », qui a entraîné la destitution de l’ex-chef de l’Etat Park Geun-hye. Lee a de nouveau été placé derrière les barreaux.

L'héritier du premier conglomérat du pays a été inculpé en 2017 pour avoir transmis un pot-de-vin d’une valeur totale de 29,8 milliards de wons, soit un peu plus de 22 millions d'euros, à Choi Soon-sil, la confidente intime de la présidente déchue. Le tribunal de première instance avait reconnu une partie de cette somme, soit 8,9 milliards de wons (6,6 millions d'euros) comme pot-de-vin offert en échange de faveurs et condamné Lee à cinq ans de prison ferme.

La Cour d’appel n’a cependant pas estimé que Lee souhaitait recevoir des contreparties, et a ainsi réduit sa peine à deux ans et demi d'emprisonnement avec un sursis de quatre ans. Mais en août dernier, la Cour suprême a cassé le verdict d'appel, soutenant plutôt la sentence de première instance. C'est ainsi que l'affaire a été renvoyée devant la Haute Cour.

Le tribunal de grande instance de Séoul a donc réaffirmé aujourd'hui que ces milliards de wons de dessous de table avaient bel et bien été versés en échange de faveurs, en particulier dans le cadre du processus de succession de Lee Jae-yong dans le groupe.

Par ailleurs, la justice n'a pas cru que le comité créé en février 2020 au sein de Samsung pour contrôler le respect des lois et de l'éthique par l'entreprise avait pu servir d'outil de prévention de la corruption.

La Cour suprême a d'ailleurs confirmé jeudi dernier la peine de 20 ans de prison contre Park Geun-hye, en reconnaissant que le montant versé par Lee Jae-yong correspondait bien à des pots-de-vin.

L’accusé, tout comme le Parquet, a la possibilité de recourir à un deuxième appel pour porter de nouveau le dossier devant la plus haute instance judiciaire. Mais les observateurs rejettent plutôt cette éventualité.

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