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Travail forcé : l'Unesco exprime ses « vifs regrets » quant à la déformation de l'histoire par Tokyo

Write: 2021-07-13 09:12:29

Thumbnail : KBS News

Le Comité du patrimoine mondial (CPM) de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a récemment pointé du doigt la déformation de l’histoire par le Japon sur l’exploitation de Coréens pendant la période coloniale.

Dans son récent rapport publié sur son site web, le CPM a manifesté ses « vifs regrets » devant le fait que Tokyo n’ait pas entrepris un travail de mémoire sur le travail forcé organisé sur les sites de la révolution industrielle Meiji, ni honoré ses victimes. Il est très rare de voir l’Unesco, qui se garde généralement de tout jugement politique, employer une expression si forte.

Rappelons qu’en 2015, lorsque les sites industriels de l'ère Meiji dont la fameuse île de Hashima, également connue sous le nom d'«île navire de guerre» ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, le gouvernement japonais s’est engagé à créer un centre d'information. Et il a promis de faire le nécessaire pour reconnaître que de nombreux Coréens ont été enrôlés contre leur gré et forcés à travailler dans des conditions épouvantables dans les années 1940.

Même si le Japon a bien ouvert un centre d’information en juin 2020 à Tokyo, celui-ci se concentre essentiellement sur la glorification de son industrialisation, loin de reconnaître les faits historiques.

Dans ce contexte, l’Unesco a envoyé le mois dernier une équipe d’investigation qui a ensuite publié un rapport de 60 pages, soulignant que l'Archipel n’avait effectivement pas honoré sa promesse. Le CPM pourrait adopter la semaine prochaine une décision exhortant Tokyo à rétablir la vérité sur le travail forcé et accomplir son devoir de mémoire.

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