Le président de la République est arrivé, ce matin, heure de Séoul à Glasgow, en Ecosse, pour participer à la Conférence des Parties signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26).
Dans son discours liminaire, Moon Jae-in présentera les contributions déterminées au niveau national de la Corée du Sud, revues à la hausse pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre. En effet, le gouvernement sud-coréen a décidé de réduire ses émissions de 40 % d'ici 2030 par rapport à 2018.
De leur côté, les participants au sommet du G20 sont convenus dimanche de fixer l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5ºC au-dessus des niveaux préindustriels.
Le Premier ministre italien Mario Draghi, qui a présidé ce week-end le sommet à Rome, s'est félicité de cet engagement et de celui visant à prendre d'urgence une série de mesures appropriées.
Mise à part la conclusion de cet accord, le sommet de Rome n'a produit aucun résultat substantiel. Ainsi, le délai retenu pour atteindre la neutralité carbone 2050 fait vaguement état du « milieu du siècle ». Ce à cause de l'opposition de la Chine et de l'Inde, les plus gros émetteurs de ce gaz polluant. Pas de date claire, non plus, pour sortir du charbon.
Dans ce contexte, les observateurs prévoient que la COP26, qui a débuté, hier, heure locale, à Glasgow, serait elle aussi un demi-succès.