A trois mois de la fin de son quinquennat, le président de la République a donné une interview écrite aux sept principales agences de presse dans le monde.
Moon Jae-in a alors reconnu que l’immobilier avait été son plus grand regret. Il a précisé que la hausse des prix de ce secteur avait été le plus lourd fardeau pour lui tout au long de son mandat et qu’il avait fallu se hâter d’agir plus à l’avance pour élargir l’offre massive de logements.
Pourtant, il a tenu à évoquer le fait que la situation commençait à se renverser grâce à la politique en ce sens, bien qu’elle ait été menée tardivement et a promis de faire en sorte que le prochain gouvernement n’hérite pas d’une telle difficulté.
Sur les conflits entre genres, l’un des sujets qui s’invite dans la campagne présidentielle, le locataire de la Cheongwadae a affirmé qu’actuellement, les jeunes, tous sexes confondus, semblaient se considérer comme victimes des inégalités des chances. Et d’ajouter que les aînés sont les premiers fautifs de cette situation, et que le temps est venu de raisonner avec sang-froid. Cela permettra de voir si cette dissension a été attisée pour des fins politiques.
S’agissant de sa proposition de clore officiellement la guerre de Corée, le dirigeant a déclaré que si Séoul et Washington s’étaient déjà entendus sur le texte à signer, déclarer sa fin avant l’expiration de son quinquennat semble être une ambition excessive. Il a du coup indiqué compter sur son successeur.
Le président sortant a aussi affirmé que la Corée du Sud avait eu une meilleure place dans le monde en dépit des différentes crises, notamment celle du COVID-19 et que la prochaine administration devrait maintenir la politique de relance économique dite « New Deal à la coréenne », celle de neutralité carbone ou encore le processus de paix dans la péninsule.
Moon a réitéré son retrait total de la politique après son départ de la Maison bleue.