Sur fond d’exercices militaires conjoints sud-coréano-américain en cours, les négociateurs nucléaires des deux pays alliés se sont entretenus aujourd’hui, à Séoul, afin de discuter des moyens pour relancer les pourparlers avec la Corée du Nord, qui continue néanmoins de déverser son fiel contre cet entraînement régulier.
Le représentant sud-coréen Noh Ku-duk a jugé la tenue de cette rencontre opportune à un moment où la péninsule coréenne se trouve dans une situation délicate et que l’échiquier politique international traverse une certaine instabilité.
Du côté américain, Sung Kim a mis en valeur la volonté de Washington de maintenir une étroite coopération avec Séoul concernant tous les dossiers dont le nucléaire nord-coréen.
Les deux interlocuteurs se sont mis d'accord pour gérer ensemble la stabilité de la péninsule coréenne et conjuguer tous leurs efforts pour reprendre le dialogue avec le pays communiste.
A l'issue de la réunion, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Séoul a réaffirmé que l’administration Biden n’avait pas d’intention hostile à l’égard du régime de Kim Jong-un et restait disposé en permanence au dialogue.
De son côté, le chef de la délégation de Séoul a fait savoir que les discussions portaient également sur la coopération intercoréenne tout comme l'aide humanitaire via les organisations internationales, relatives à la lutte contre la pandémie de COVID-19, à la mise à disposition d’eau potable ou de mesures hygiénique pour la population nord-coréenne.
Une rencontre tripartite entre Séoul, Washington et Moscou est à l'ordre du jour. En effet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Igor Morgoulov, est lui aussi arrivé samedi dans la capitale sud-coréenne. Il s'entretiendra demain avec son homologue sud-coréen après une entrevue avec l’émissaire américain aujourd’hui.
Lors de ces rencontres, les trois représentants échangeront pour examiner le rôle à jouer par la Russie pour faire revenir le royaume ermite à la table des négociations.