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Fukushima : Séoul réalise une inspection dans sa zone maritime

Write: 2023-09-19 13:19:19

Thumbnail : YONHAP News

Pour la première fois depuis l’évacuation des eaux contaminées de la centrale de Fukushima au Japon, le gouvernement sud-coréen a dévoilé une inspection de radioactivité dans sa zone maritime. Une équipe de journalistes de la KBS s’est rendue sur place.

C’est en une heure de navigation depuis le port de Busan, dans le sud-est de la péninsule coréenne, que le navire de recherches océanographiques est arrivé sur le lieu de contrôle. Un échantillon de 10 litres d’eau de mer est récolté. Ce dernier est ensuite envoyé dans un laboratoire afin de vérifier la quantité d’éléments radioactifs dont le césium. Le nombre de points d’étude s’élève à 200, dont 108 comme celui-ci proches de la surface de la mer. Séoul envisage de rajouter, d’ici 2024, 43 sites d’inspection dans la zone maritime du pays du Matin clair.

Les recherches se font également avec de l’eau venue de plus loin, précisément dans huit endroits situés de 500 à 1600 km de la centrale accidenté. Ce n’est pas tout. A partir de l’année prochaine, des recherches seront menées dans 10 lieux à proximité des pays riverains du Pacifique. D’après le vice-ministre sud-coréen des Océans, Park Sung-hoon, des études sont ainsi en cours pour comparer les données avant et après le déversement.

Pourtant ces dernières ne se déroulent pas au large de Fukushima, c’est à dire la zone la plus proche de l’origine de la contamination. En 2013, rappelons-le, après avoir interdit l’importation des poissons et des fruits de mer en provenance de huit préfectures nipponnes dont Fukushima, le gouvernement sud-coréen avait inspecté la qualité de l’eau de mer dans le nord de l’île de Honshu. Mais depuis que Tokyo l’a poursuivi devant l’OMC, cette opération a été suspendue.

Selon les explications du premier adjoint du chef du Bureau de coordination politique, Park Gu-yeon, les efforts menés actuellement sont suffisants, étant donne que l’AIEA participe directement au contrôle et que les chercheurs sud-coréens prennent part aux analyses.

L’approche du gouvernement n’est pas du tout rassurante, pour beaucoup de citoyens et militants pour l’environnement comme Choi Kyung-sook de Korea Radiation Watch. Selon cette activiste, on ne peut pas faire 100 % confiance aux informations fournies par la compagnie japonaise d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco). Elle a ajouté que la Corée du Sud doit s’unir avec d’autres pays concernés pour qu’une inspection de la part d’un tiers ait lieu.

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