La popularité de la culture sud-coréenne ne s'est pas démentie en 2023. Elle s'est même amplifiée en dépassant les domaines de la k-pop, des films et de séries pour s'étendre à la musique classique, à la littérature ou encore aux beaux-arts.

Tout d'abord, côté musique classique, de nombreux talents sud-coréens ont brillé sur la scène internationale. Le pianiste Cho Seong-jin, lauréat du prestigieux Concours international de piano Frédéric Chopin 2015, a été choisi comme artiste en résidence à la Philharmonie de Berlin pour la saison 2024-2025. Les musiciens du pays du Matin clair ont également fait leurs preuves dans de nombreux concours internationaux. Le baryton Kim Tae-han a obtenu en juin le premier prix du Concours Reine Elisabeth de chant. Lors du concours Tchaïkovski qui s'est déroulé le même mois, la violoniste Kim Gye-hee, la violoncelliste Lee Young-eun et le ténor Son Ji-hoon ont remporté la victoire dans leur discipline respective. Environ deux mois plus tard, Yoon Han-kyeol a décroché le prix Karajan pour les jeunes chefs d'orchestre, devenant ainsi le premier sud-Coréen à remporter cette distinction.

Dans le domaine de la danse classique, Kang Mi-sun, danseuse principale de l'Universal Ballet, a remporté en juin le prix Benois de la meilleure danseuse. Elle est ainsi devenue la cinquième sud-Coréenne à remporter cette récompense, après notamment Kang Sue-jin et Kim Joo-won.

Dans le monde littéraire, l’écrivaine Han Kang a remporté en novembre le prix Médicis du roman étranger 2023 avec « Impossibles adieux ». Cette œuvre explore la tragédie du soulèvement de Jeju du 3 avril 1948 à travers les regards de trois femmes. En outre, l'illustratrice Baek Hee-na a reçu le prix Andersen du meilleur livre illustré pour « Les Bonbons magiques ».

Enfin, les œuvres d'art coréennes ont également connu un engouement grandissant dans le monde. Elles ont notamment été à l'honneur dans plusieurs expositions d'envergure aux Etats-Unis.


Photo : YONHAP News

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